Semaine pour un Québec sans tabac 2023

La Semaine pour un Québec sans tabac (SQST) amorce aujourd’hui sa 46e édition! Du 15 au 21 janvier, cette campagne a pour but de sensibiliser la population aux méfaits du tabagisme et l’encourager à poser un geste concret pour réduire le tabagisme dans la province. Cette année, la SQST met notamment en lumière les risques pour la santé, ainsi que les conséquences financières de la dépendance au tabac, et ce, sur la vie des fumeurs ainsi que celle de leurs proches. La campagne invite également les personnes qui fument à remettre en cause leur mauvaise entente avec la cigarette et rappelle qu’il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer.

La cigarette et les fumeurs, une entente résiliable

Les personnes qui fument signent malgré elles une mauvaise entente avec le tabac. En témoignent ses nombreux méfaits sur la santé : fumer augmente entre autres les facteurs de risques de maladies cardiaques, vasculaires et pulmonaires et est un facteur de risque important de 16 types de cancers ainsi que de 21 maladies chroniques.

Pour rappel, les maladies causées par le tabagisme tuent encore chaque année plus de 13 000 Québécois. Par ailleurs, les personnes qui fument une cigarette par jour sont plus à risque de décès que les non-fumeurs. Il demeure donc d’autant plus toujours nécessaire d’agir et de réduire le tabagisme!

C’est pourquoi le Conseil québécois sur le tabac et la santé, l’organisme qui coordonne la campagne, encourage, encore cette année, la population à poser un geste concret : discuter du tabagisme autour de soi, sensibiliser un jeune à l’importance de ne pas commencer à fumer ou aider un proche à écraser. Dans un communiqué de presse envoyé le 12 janvier afin de lancer la campagne, Annie Papageorgiou, directrice générale du CQTS, rappelle en effet qu’ « encore aujourd’hui, le tabagisme est l’une des principales causes de mortalité évitable au Canada et dans le monde. Alors que le Québec a fait des progrès considérables dans la lutte contre le tabagisme, 1,31 million de personnes demeurent dépendantes de la cigarette. »

Une campagne 360

Afin de rejoindre le plus de monde possible, et notamment les jeunes, dans une ère où les habitudes d’écoute sont éclatées, la campagne de la Semaine pour un Québec sans tabac se déploie à la fois à la télévision et sur le Web. Du contenu supplémentaire est également diffusé sur les réseaux sociaux du portail Québec sans tabac et notamment sur Facebook, Twitter, YouTube et LinkedIn afin d’ouvrir le dialogue avec les Québécois.e.s sur cet important enjeu de santé publique.

La publicité de la campagne, qui est diffusée depuis le 12 janvier à la télévision met en scène la mauvaise entente proposée par l’industrie du tabac. L’homme s’adresse de face à la caméra à tous les potentiels futurs fumeurs, en leur proposant un deal. Un « mauvais deal », du nom de la publicité : celui de devenir dépendant au tabac. La publicité se termine sur Patrice Godin, porte-parole de la Semaine pour un Québec sans tabac pour la quatrième année consécutive, qui rappelle que le tabac, ce n’est pas un contrat à vie et qu’il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer.

La publicité frappe fort et frappe là où ça fait mal, afin de susciter la réflexion et d’entraîner le changement chez les personnes qui fument. Peu importe l’âge qu’on a, comme l’invoque le slogan de la campagne, « Il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer. »


Il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer

Qu’on ait 20, 40 ou 60 ans, il est toujours temps de quitter la cigarette. Même si le plus tôt est le mieux, les bénéfices immédiats lorsqu’on arrête de fumer, peu importe notre âge, sont nombreux. Ils apparaissent même quelques heures seulement après la dernière cigarette. Après huit heures, le transport de l’oxygène vers les cellules redevient normal. Après soixante-douze heures, c’est la respiration qui devient plus facile. Et après un an sans tabac, le risque de maladies cardiovasculaires est réduit de moitié.

La Semaine pour un Québec sans tabac constitue une bonne occasion et un moment propice de discuter avec bienveillance et sans jugement du tabagisme autour de soi, que ce soit pour faire de la simple prévention avec les adolescents dans notre entourage ou pour encourager et aider un proche à cesser de fumer.

Le CQTS invite les personnes qui souhaitent arrêter de fumer à utiliser les services J’ARRÊTE:

  • une aide confidentielle, gratuite et dont l’efficacité a fait ses preuves auprès des Québécois.es qui souhaitent arrêter de fumer;
  • des professionnels de l’arrêt tabagique sont disponibles afin d’offrir de l’aide en ligne (jarrete.qc.ca / iquitnow.qc.ca), de l’aide par téléphone (1 866 JARRETE (1 866 527-7383), de l’aide en personne dans les centres d’abandon du tabagisme du Québec ou de l’aide par texto.