« Le vapotage m'a amené à fumer » Anthony, 30 ans, témoigne
Depuis plusieurs années, le vapotage s’est immiscé dans la vie des Québécois. Le plus souvent, on retrouve la vapoteuse entre les mains de jeunes ou jeunes adultes. Ce, alors qu’elle peut provoquer une dépendance à la nicotine. Anthony a 30 ans, et il fait partie de la génération de jeunes que le vapotage a entraîné vers la cigarette. Aujourd’hui, il est libéré de sa dépendance. Il a accepté de parler de son histoire à Québec sans tabac.
L'influence des pairs
Originaire de Drummondville, Anthony a découvert la vapoteuse à l’âge de 18 ans. Comme plusieurs jeunes ou jeunes adultes, Anthony a commencé à vapoter car il recherchait un sentiment d’appartenance à son groupe. « Des gens autour de moi s’en étaient procurés. Moi, voulant être inclus dans le groupe d’amis, j’ai succombé et acheté ces choses là. Ce que j’aimais beaucoup pendant ces moments c’étaient les conversations qu’on avait. J’ai vapoté très fréquemment pendant 6 ou 7 ans ».
Après une première prise de conscience liée à l’influence sociale, Anthony a arrêté de vapoter.
La passerelle de la vapoteuse à la cigarette
Mais de fil en aiguille, le jeune adulte a été attiré vers la cigarette traditionnelle. « Vapoter m’a amené à fumer. Ce que je trouve traitre dans le vapotage, c’est la présence de la nicotine ». Pour rappel, chez les 14-30 ans, vapoter multiplie par quatre les risques de commencer à vapoter ensuite.
« J’ai commencé à fumer ensuite au fur et à mesure que la vie découle. J’ai rencontré des gens qui fumaient la cigarette, j’ai commencé. Chez moi je ne fumais pas. C’est quand j’étais à l’extérieur avec des gens avec qui je voulais être complice que je me laissais aller. Je n’avais pas l’estime et la confiance pour refuser et faire autre chose quand j’étais avec ces gens-là. Mon combat, ça a été d’arriver à me dire que je n’ai pas besoin de succomber pour être complice avec des personnes ».
Et puis… une prise de conscience liée aux méfaits du tabagisme sur la santé
« Je fumais par pression sociale, c’était pratiquement quotidien pendant deux ans. Mais je fais un peu d’hypocondrie, et ça m’a un peu ramené à la surface pour finir par me dire il faut que j’arrête » explique Anthony, qui se rappelle avoir été frappé par les méfaits du tabagisme sur la santé.
« J’essayais de trouver des témoignages pour m’aider à arrêter. J’ai commencé à regarder les effets secondaires et ce que ça donnait à long terme et il y a un fait qui m’a marqué « Les dommages irréversibles de la cigarette ».
Le soutien de l’aide en ligne J’ARRÊTE pour arrêter
Après cette prise de conscience, Anthony a décidé de s’inscrire à l’aide en ligne J’ARRÊTE. « J’avais déjà utilisé J’ARRÊTE quand je vapotais, mais je n’avais pas autant l’envie d’arrêter » explique le Québécois, qui révèle s’être senti moins seul grâce à l’aide en ligne.
« L’outil en ligne m’a aidé à avoir une prise en main officielle, un suivi organisé et motivant. Ce que j’aime beaucoup du site ce sont les étapes qui sont soulignées : première journée, première semaine, premier mois. Il y a aussi l’infolettre qui dit si tu as des doutes n’hésite pas à aller sur J’ARRÊTE. Ça fait une différence ».
Son conseil aux personnes désireuses d’arrêter de fumer ou de vapoter? « Prends ton temps, valide le fait que c’est pas une bataille qui est gagnée d’avance, mais quand on est au courant que c’est complexe, ben ça le devient moins. Il faut s’aimer et se valider. Si on y arrive, ça va être un énorme pas de franchi! » conclut Anthony.
C’est à votre tour d’arrêter de fumer ou de vapoter
Ce témoignage vous donne le petit grain de motivation qu'il vous manquait pour vous lancer et arrêter, vous aussi, de fumer ou vapoter? Comme Anthony, Carole, Isabelle ou Stéphane, faites-vous accompagner par les services J'ARRÊTE, trois accompagnements gratuits et personnalisés, là pour vous épauler tout au long de votre arrêt tabagique.
Ils sont accessibles en ligne 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 sur la plateforme jarrete.qc.ca / iquitnow.qc.ca, par texto, par téléphone (1 866 JARRETE (1 866 527-7383) ou en personne dans l’un des centres d’abandon du tabagisme du Québec. Il est aussi possible de cumuler les différents services.
À vous de jouer!